Hémodialyse

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Connaissance générale sur l’hémodialyse en France

Dans cet article vous trouverez une synthèse  concernant l’hémodialyse en France: des définitions , les maladies associées, les traitements découverts ainsi que les chiffres clés associés  liée à cette pathologie.

Définition: Insuffisance rénale

L’insuffisance rénale résulte de l’évolution lente de maladies qui conduisent à la destruction des reins. Dans 50% des cas, les principales maladies qui amènent à l’insuffisance rénale sont l’hypertension et le diabète.

Dialyse

La Dialyse est un traitement qui utilise une Méthode d’épuration du sang lors d’une insuffisance rénale. On a deux sortes de dialyse dont l’hémodialyse et la dialyse péritonéale .

  • L’hémodialyse filtre le sang à travers une membrane artificielle pendant 4 heures, trois fois par semaine. Pour faciliter l’hémodialyse on doit faire recours à un accès de soins qu’on appelle la fistule artério veineuse.  Elle doit s’accompagner d’une prescription d’érythropoïétine et d’une alimentation adaptée pour pallier les anomalies métaboliques non corrigées par ce traitement, comme l’anémie et les désordres minéraux phosphocalciques .

 

  • La dialyse péritonéale, développée dès les années 1930, utilise le péritoine du patient comme membrane filtrante. La présence de cicatrices internes ou d’adhérences, d’hernie abdominale ou de diverticulose colique, ou encore une insuffisance respiratoire sévère proscrivent toutefois l’utilisation de cette voie thérapeutique. La capacité de filtration du péritoine diminue avec le temps, ce qui limite souvent son utilisation à environ 5 ans. Le développement des techniques de dialyse quotidienne à domicile connaît cependant un grand essor, améliorant la qualité de vie du patient

Traitement: Accès de soins de la dialyse

Il existe trois types d’accès pour faciliter le traitement de la dialyse .

  • La fistule artério-veineuse native
    est l’accès privilégié pour les traitements par hémodialyse. Elle présente la meilleure longévité et le plus faible taux de complications. Elle consiste à relier une veine superficielle du bras à une artère. Sous l’effet de la pression artérielle, la veine se dilate et sa paroi s’épaissit. Au bout de quatre à six semaines, la veine devient suffisamment solide pour tolérer les ponctions répétées.

 

  • Fistule artério-veineuse prothétique
    La fistule artério-veineuse prothétique relie l’extrémité d’une prothèse à une artère et l’autre extrémité à une veine du bras, ou plus rarement de la jambe. La prothèse est ensuite directement ponctionnée. Cette fistule ne nécessite donc pas de temps de maturation et peut être utilisée directement après sa réalisation. Cependant, elle présente une longévité inférieure et un taux de complications supérieur aux fistules natives. Elle n’est donc envisagée que si le capital artério-veineux du patient ne permet pas la confection d’une fistule native.

 

  • Cathéter d’hémodialyse
    Le cathéter d’hémodialyse est composé d’un double tube inséré jusqu’à l’entrée du cœur, en passant par la veine jugulaire, la veine sous-clavière ou la veine fémorale. Un tube sert à aspirer le sang, l’autre à le réinjecter. Cet accès d’hémodialyse présente le plus grand taux de complications et la moins bonne longévité. Il est donc réservé aux patients nécessitant d’être dialysés en urgence ou chez lesquels les fistules artério-veineuses ne sont pas indiquées

Les chiffres clés

En France en 2018 on compte plus de 3 millions de patients qui souffrent d’insuffisance rénale soit 4.6 % de la population française. De plus de 89.000 milles patients ont besoin du traitement de suppléance dont la dialyse et la transplantation rénale.
Plus de 49.000 patients sont sous le traitement de l’hémodialyse et on a plus de 11.000 patients qui commencent la dialyse chaque année.